Demi-fond

Dénivelé cumulé: +2680

En seulement 90 km, le circuit court accumule 2680 m + et traverse des lieux emblématiques du Val d’Aran comme le Plan de Batalher et le Col du Portillon. Un parcours avec une petite surprise dans la montée vers l’Arròs et qui vous permettra de mesurer votre force dans la partie chronométrée d’un col de première catégorie.

PLAN DE BATALHER
Au cours de cette première ascension, nous entrerons dans la forêt de Baricauba, une authentique merveille de la vallée d’Aran.

Il s’agit d’une forêt de sapins particulièrement étendue avec des zones marquées par une végétation luxuriante.

L’ascension culmine au Pla Batalher, plus précisément dans l’aire de pique-nique située au milieu de la forêt.

De là commence une belle et vertigineuse descente pour atteindre le village d’Es bordes.


 

PÒRT DETH PORTILHON
Col mythique du Tour de France qui est considéré comme le sanctuaire du cyclisme aranais.

L’ascension du col commence au village de Bossost. Il s’agit d’une ascension relativement facile et peu compliquée, avec une distance de 8,2 km ainsi qu’une pente moyenne de 7 % et maximale de 17 %. Son asphalte est en très bon état et la route offre de magnifiques vues sur la vallée. Le cadre idéal pour se remémorer les rencontres emblématiques du Tour de France.

En 2016, le Conselh Generau d’Aran a rendu hommage aux sept cyclistes espagnols vainqueurs du Tour de France, avec l’inauguration au point de vue de Portillón d’un monolithe en reconnaissance des étapes sportives des sept vainqueurs du tour français, Federico Martin Bahamontes, Luis Ocaña, Pedro Delgado, Miguel Indurain, Óscar Pereriro, Alberto Contador et Carlos Sastre, qui ont également chacun un jalon sur chacun des sept grands virages de la piste aranaise, avec leur nom et la date de l’édition où ils ont été proclamés vainqueurs du Tour de France.


 

COL DU PORTILLON

Section chronométrée. Ceux qui veulent être plus rapides trouveront dans la partie française du Portillon un cadre parfait pour repousser leurs limites.

L’ascension est abordée depuis Bagnères-de-Luchon, les participants feront donc l’ascension des deux côtés.

Le Col de Portillon situé du côté français est plus exigeant que celui du côté espagnol. La montée présente une dénivellation de 663 mètres et une moyenne de 6,5 %, avec des pentes maximales de 14 % et des virages en fer à cheval.

Les sections connues sous le nom de « ESCALETA » et « CASCADA » sont les sections à prendre en compte pour leur dureté, sans oublier la difficulté du dernier kilomètre découlant de la fatigue engendrée par le col et les kilomètres accumulés.


GUARDADER D'ARRES
Le Mirador de Arres ou Guardader d’Arres sera le dernier grand col de première catégorie de la journée.

Il s’agit d’une ascension très exigeante avec des rampes constantes de 12 à 14 %, sans pratiquement aucune pause pour reprendre son souffle.

Le départ du col se fait depuis le village de Bossost. Une route étroite nous mènera dans une forêt luxuriante et humide qui abritera les participants en leur offrant de l’ombre ou un abri. À partir du troisième kilomètre du col, 9 virages en fer à cheval nous attendent avant que la route ne s’élargisse et nous mène au sommet du col où elle adoucit (4 %) la dure montée qui culmine à 1 320 mètres.



CORNERET DE OCAÑA

Le 10 juillet 2016 se déroulait la cérémonie d’inauguration du monument en l’honneur de Luis Ocaña (1945-1994), cycliste espagnol qui a vécu son enfance à Arrós avant d’émigrer avec sa famille en France. Vainqueur du Tour de France en 1973 et du Tour d’Espagne en 1970, parmi de nombreux autres titres.

Habitué à s’entraîner sur le Portillon, Luis Ocaña voulait offrir la première place du col à ses voisins aranais lors du Tour de France de 1971, mais une chute dans la descente du Col de Mente lui fit abandonner le Tour de France, souffrant d’une fracture de la clavicule. Dans des déclarations à la presse, il a déclaré textuellement : « Ma clavicule ne me fait pas mal ; mon cœur me fait mal, du fait que je ne peux pas voir mes voisins dans le Portillon ». Sans doute l’une des anecdotes dont on parle le plus dans la vallée d’Aran. Ce jour-là, selon les habitants, personne d’autre n’attendait le grand Luis Ocaña à l’ascension du col.